Une catastrophe naturelle aux Etats-Unis et en Haïti par Julien L 5°2

Devoir de géographie : Une catastrophe naturelle aux États-Unis et en ait

Les États-Unis et Haïti sont deux pays fortement exposés aux catastrophes naturelles mais avec une vulnérabilité très différente car économiquement opposés.

Les Etats-Unis sont plus enclins à faire face à ce phénomène et à prévenir la population des risques par le biais de la médiatisation, de l'information, des campagnes de prévention, des constructions résistantes. Ce pays possède les moyens financiers et humains pour agir et réparer les dommages grâce à l'intervention de l'armée par exemple.

Contrairement, Haïti, pays pauvre, ne possède pas les moyens financiers pour agir efficacement face et après un séisme.

Ces dernières années, les villes de Port aux Prince et de la Nouvelles-OrléansNouvelles-Orléans ont été touchées par des catastrophes naturelles qui ont été particulièrement lourdes en pertes humaines et matérielles.

Ces deux villes sont situées dans des zones à risques (zone marécageuse et inondable pour la Nouvelle-OrléansNouvelle-Orléans, zone sismique pour Port au Prince) et il s'y concentre une forte densité de population particulièrement pauvre et vulnérable vivant dans des conditions de précarité voir d'insalubrité.

Les dégâts matériels sont considérables en Haïti, tout est détruit du fait de la fragilité des infrastructures, des habitations de fortune, du manque de moyen pour construire des bâtiments résistants aux séismes. La population qui a tout perdu n'a plu accès à l'eau potable. On compte les victimes décédées par plus de 200000 sur une population de 10 millions d'habitants.

A la Nouvelle-OrléansNouvelle-Orléans, ce sont surtout les quartiers les plus pauvres, les plus exposés géographiquement aux inondations et où la population n'a pas pu évacuer qui ont connu un grand nombre de victimes. Dans les quartiers plus élevés donc moins inondables, la population a été beaucoup plus épargnée. En effet, leurs populations, plus aisées, avaient pu évacuer la Nouvelle-OrléansNouvelle-Orléans. Après cette catastrophe, les dégâts matériels sont considérables et vont couter plus de cent milliards de dollars.

Pour Haïti, impossible de faire face aux conséquences du séisme sans l'aide internationale car elle a perdu son gouvernement, ses moyens sont inexistants et la population est livrée à elle même avec de nombreux risques sanitaires, de violence et d'émeutes.

Les Etats-Unis ont pu déployer une aide financière, médicale, militaire pour réparer les dommages mais on ne peut que constater que dans ces deux pays il existe malheureusement un point commun dans le bilan post catastrophe. C'est que ce sont toujours les plus pauvres qui sont les plus vulnérables face aux aléas.